Miranda était de garde ce week end. Quarante huit longues heures enfermées dans les murs de cet hôpital. Cela lui évoquait quelques bons souvenirs, comme son internat et sa résidence entre autre. Quelles merveilles années elle avait passées, si on ne compte pas le fait qu’elle avait du faire preuve de ténacité durant sa formation. Même si à l’époque le chef ne l’était pas encore, elle avait été son élève, sa protégée. Mais cela n’à rien changer selon elle, au contraire. Miranda devait faire ses preuves plus que les autres. En plus elle avait pas mal de défauts surtout physique contre elle. Mais c’est avec cela qu’elle s’est forgé le caractère qu’elle a et que maintenant elle sait se faire respecter.

Miranda avait pris en charge l’interne de sa résidente le temps que celle-ci se décide à arriver. Mais maintenant qu’elle était libre et qu’elle avait bien avancé dans ses consultations, Miranda était un peu libre. Enfin un moment de répit, mais cela n’allait pas durer. Vous savez, les gardes de week end ne sont jamais de tout repos. Le week end est synonyme de réduction des équipes et augmentation de la charge de travail. Quoiqu’il en soit, les bras des internes est fort appréciables, mais n’allez pas leur dire, ils se prendraient pour des dieux de la médecine. Ce qui est notre place, pas la leur.

Miranda avait eu vent d’un nouvel interne en chirurgie. Il avait entendu pleins de choses sur lui, mais ne sachant pas démêler le vrai du faux elle voulait l’avoir avec elle histoire de se faire sa propre opinion. Soit disant qu’il était assez intelligent et avait un certain talent. Elle partit donc en quête de cet interne dont elle avait la ferme intention de le subtiliser à son résident. Ce qui ressortait le plus chez lui c’est qu’il avait besoin d’un certain cadre, ce que Miranda était à même de lui donner. Elle se retrouva donc dans le couloir, l’aperçut puis l’interpella.

- Evans ! Venez avec moi, il faut que je vous parle.

Puis elle lui fit signe de le suivre.

Mathew Evans était dans un couloir du rez-de-chaussée. Sa garde avait commençait depuis vingt-quatre heure. Sa résidente ne semblait pas être là mais il avait tout de même vérifier les constances de tout ces patients. Le jeune homme se décida à étudier un peu en attendant. Cela ne pouvait que lui faire du bien après tout. Il aimait cela. Apprendre, étudier quant il n’avait pas d’autre choses à faire. Et puis tant qu’il était au point, son résident ne pourrait que voir à quel point il se donnait du mal pour réussir. Mathew était passé par son casier afin de prendre un livre sur différentes opérations comme l’appendicectomie, le Whipple … Il cherchait un coin où s’installer tout en se remémorant les patients qu’il était allé voir. Il n’aurait pas fallu qu’il en oublie un et qu’il mette son résident dans l’embarras. Monsieur Mitchell dans la 22-13 était stable pour le moment. Mathew savait qu’il fallait le surveiller en raison de la crise cardiaque qu’il avait faite plus tôt dans la journée. Dans la 22-14, Madame Robinson se plaignait de maux de ventre après qu’elle ait subi dans l’après midi une colectomie. D’après ce qu’il avait lu quelque part, c’était l’un des effets secondaire et il n’y avait pas lieu à s’inquiéter.
Les urgences étaient calmes pour le moment. Il n’avait pas été bipé et en général les internes étaient les premiers appelés dans ce genre d’urgence.
Mathew aimait bien observer les différents résidants pour voir leur façon d’agir avec leurs patients et leurs internes. Certains comme Cristina Yang les traitaient comme des moins que rien, les considérant comme indigne d’attention. Bien que le jeune homme n’aimerait pas se retrouver à la place de celui qu’elle mépriserait, Mathew la trouvait vraiment intéressante. Elle était brillante. Sa façon d’agir était dure mais efficace. Jackson Avery, quant à lui, semblait être assez patient. Sa famille était célèbre notamment pour le grand prix Harper Avery. Le jeune homme trouvait cela assez cool de faire partie d’une famille comme cela. Mais il était vrai, que son avis était extérieur. S’il était à la place du Docteur Avery, peut-être changerait-il d’avis.
Soudain le jeune homme fut sorti de ses songes par quelqu’un qui l’appelait.

- Evans ! Venez avec moi, il faut que je vous parle.

Mathew releva la tête et vit le Docteur Bailey. C’était une titulaire et pour les gens comme elles, les internes n’étaient sans doute que le bas de la chaine alimentaire. Mais le Docteur Bailey était un fantastique chirurgien. Le jeune homme avait eu la chance de la voir opérer depuis l’observatoire. Elle était, d’après beaucoup de monde, une chirurgienne générale très compétente. Mathew se demandait ce qu’elle voulait lui dire. Elle avait était plutôt neutre quand elle avait prononcé cette phrase, il ignorait donc si elle voulait le réprimander ou non. Il n’y avait pas de raison après tout. Il avait bien fait son travail pendant sa garde et n’avait pour le moment fait aucune erreur. Le Docteur Bailey ne restait pas immobile. Le jeune homme se mit donc à la suivre. Il se postait un peu derrière elle.

- Oui Docteur Bailey, il y a un problème avec l’un de vos patients ?

Demanda Mathew d’un ton dégagé. Il ne voulait pas paraître trop sur de lui ou au contraire ne se faisant aucunement confiance. Il la suivait toujours attendant patiemment sa réponse. Le jeune homme sortit de sa poche un petit carnet où il avait pris des notes sur les patients qu’il traitait. Tout en marchant, il lisait ce qu’il avait noté afin de voir s’il n’avait rien oublié. Il n’aurait pas du douté de lui ainsi car tout allait bien. Enfin du moins pour lui. Mathew n’était pas encore allé voir le tableau. Il voulait regarder les différentes opérations se déroulant en ce jour afin d’en observer quelques unes s’il le pourrait.

Miranda adorait ca. Qu’est ce qu’elle aimait faire peur aux internes. Le fait qu’ils se posent tout un tas de questions en attendant de savoir ce qui allait les attendre. Elle profita donc de ces quelques secondes de plaisir intense avant de se décider à parler, répondant aux inquiétudes que devait se formuler le tout nouvel interne. Celui-ci lui posa donc une question qu’elle trouva quelque peu déplacée certes, mais qu’elle décida de soulever.

- Un problème avec l’un de mes patients ? Tous mes patients vont bien, mais comment osez vous demander ca ? Vous cherchez quoi ? A ce que je fasse une erreur qui puisse vous réjouir et ternir ma réputation ? Ca serait plutôt à moi de vous poser la question. Faites attention à ce que vous dites, sinon la prochaine fois je ne serais pas aussi

Elle arrête quelques secondes puis reprit la parole, sur un autre ton.

- Non, je suis venu vous voir car j’entends des choses sur vous. De la part de mes confrères surtout, certains me disent que vous êtes prometteur, d’autres me dise que vous frôlez quelque peu l’insolence. Je voulais donc me faire ma propre opinion. Mais je vais avouer qu’il est vraiment trop tôt pour déceler quelqu’un de compétent. Vous n’êtes même pas rentré dans un bloc, il est donc difficile de vous juger. Il me reste de nombreuses heures avant que me garde se termine, et vous de même je suppose. Je vais donc vous soustraire à votre résident.

Miranda prenait certes quelques libertés. Mais si le chef lui posait des questions, elle savait toujours l’amadouer. Elle trouverait donc un moyen de faire passer ses actes et agissements fort utiles, même si cela paraissait des fois incohérent. Mais il ne valait mieux pas qu’elle évoque ses états d’âmes en public, voulant garder toujours une zone d’ombre sur elle, un certain mystère, une certaine crainte de la part de ses collègues.

- Vous allez donc passer les prochaines heures avec moi. Mais sachez une chose, avec moi, c’est rigueur, discipline et fermeté. Si vous sortez du cadre trop de fois, je n’hésiterais pas à a vous … elle regarde à droite et à gauche … descendre !

Elle ne le ferait pas dans le premier sens du terme loin de la, juste pour tenir sa réputation de tyran.

Mathew était toujours en attente d’une quelconque réponse de Miranda Bailey. Celle-ci semblait prendre plaisir à le faire attendre. Mais de toute façon, le jeune homme ne pouvait rien dire de plus. C’était une titulaire et lui n’était qu’un pauvre interne. Il y avait une grande différence. En théorie Mathew n’avait le droit que d’écouter et de se taire. Les internes n’étaient que des bébés, ils ne commençaient que leur vie de chirurgien. Le jeune interne suivait sa titulaire tandis qu’elle restait silencieuse. Mathew aimait bien l’ambiance de l’hôpital. Il trouvait cet endroit plus sur que n’importe quel autre lieu. Il se sentait chez lui ici.

- Un problème avec l’un de mes patients ? Tous mes patients vont bien, mais comment osez vous demander ca ? Vous cherchez quoi ? A ce que je fasse une erreur qui puisse vous réjouir et ternir ma réputation ? Ca serait plutôt à moi de vous poser la question. Faites attention à ce que vous dites, sinon la prochaine fois je ne serais pas aussi

Mathew ouvrit de grands yeux. Il était assez surpris par cette réaction. Le jeune homme lui avait simplement demandé si elle avait besoin d’une quelconque aide. Après tout c’était son travail d’aider les chirurgiens pour apprendre. Et puis si ses patients n’étaient pas en bon point, on pourrait peut-être l’opérer, ce qui ferait que le jeune homme apprendrait plus de choses aujourd’hui.
Mathew trouvait le Docteur Bailey brillante et intéressante. Un chirurgien hors-pair. Cela avait sans doute était une bonne chose qu’elle le prenne avec elle aujourd’hui.

- Non, je suis venu vous voir car j’entends des choses sur vous.

*Des choses sur moi ? Des bonnes j’espère …*

De la part de mes confrères surtout, certains me disent que vous êtes prometteur, d’autres me dise que vous frôlez quelque peu l’insolence.

Le jeune homme eut un sourire en coin. Cela était plutôt bien qu’elle lui dise ça. Cela flattait quelque peu son égo. Ces confrères pensaient donc que Mathew étaient un bon interne. Intéressant. L’insolence … On lui avait toujours reproché depuis qu’il était petit. Que faire contre sa personnalité après tout. Et puis sans son insolence, Mathew ne serait peut-être pas aussi prometteur …

Je voulais donc me faire ma propre opinion. Mais je vais avouer qu’il est vraiment trop tôt pour déceler quelqu’un de compétent. Vous n’êtes même pas rentré dans un bloc, il est donc difficile de vous juger. Il me reste de nombreuses heures avant que me garde se termine, et vous de même je suppose. Je vais donc vous soustraire à votre résident.

Oui en effet, il lui restait de nombreuses heures avant que sa garde soit terminée. Elle n’avait commencé que depuis vingt quatre heures après tout. Elle avait tous les pouvoirs visiblement puisqu’elle pouvait l’enlever comme cela à son résident. Cela ne le dérangeait pas le moins du monde. Il en apprendrait tout autant avec le Docteur Bailey. Mathew aimait bien savoir de nombreuses choses sur les gens qu’il côtoyait. Il savait comment récolter les informations. Et puis l’hôpital était comme le lycée. Les rumeurs, qu’elles soient vraies ou fausses étaient plus rapide que l’éclair, quand il était question de les diffuser. Le Docteur Bailey décida finalement de reprendre la parole.

- Vous allez donc passer les prochaines heures avec moi. Mais sachez une chose, avec moi, c’est rigueur, discipline et fermeté. Si vous sortez du cadre trop de fois, je n’hésiterais pas à a vous … elle regarde à droite et à gauche … descendre !

Mathew restait perplexe à cette idée. Le jeune homme n’était pas des plus obéissants, cela allait de soi. Il était plutôt du genre a aller à son instinct quitte à ne pas écouter les règles. Respecter sans arrêt les autorités supérieures n’était pas ce qu’il préférait … Le jeune homme suivait toujours Bailey comme son ombre. Le jeune homme se demandait bien où iraient-ils comme cela. Il ne posait pas trop de questions pour le moment. Il voulait seulement un patient qui l’occuperait toute la journée et qui le ferait apprendre.

- Docteur Bailey … Vous avez un cas intéressant pour aujourd’hui ? Une opération intéressante programmée ?

Le jeune homme l’avait questionné pour savoir ce qu’il allait faire avec elle aujourd’hui. Peut-être allait-elle mal le prendre qu’il demande seulement un cas intéressant. Après tout, il n’était qu’un interne et n’avait le droit de demander que peu de choses. Mais bon tout était dit, et elle ne pouvait réprimander le jeune homme seulement parce qu’il avait envie d’apprendre.

- Si vous avez besoin que je fasse quoi que ce soit, n’hésitez surtout pas Docteur Bailey !

Le jeune homme avait décidé de lui lécher les bottes pour se faire bien voir. Il n’avait jamais vraiment utilisé cette stratégie et doutait un peu de son excellence dans cette « matière ». Dans tout les cas, ce qui l’intéressait vraiment était la réponse de sa supérieure.

Miranda avait le don pour vite s’emporter quand on parlait de son travail. Enfin qu’il en soit ainsi. Quoiqu’il en soit Miranda avait décidée de prendre le nouvel interne Evans sous son aile pour voir de quoi il était capable. Enfin quoiqu’il en soit, quand on touchait à ses intérêts, Miranda pouvait être quelqu’un de très méchante. Mais Evans lui dit :

- Docteur Bailey … Vous avez un cas intéressant pour aujourd’hui ? Une opération intéressante programmée ?

Miranda lui répondit alors :

- C’est bien trop tôt pour toi de savoir qu’elle spécialité choisir, mais je pense en effet que ce cas pourrait être fort intéressant pour toi. Habituellement je garde les cas les plus intéressants qui me concernent pour moi, mais cette fois ci je vais partager. Au moins pour jauger ton talent donc certains me vantent les mérites.

Mais Evans rajouta une phrase par la suite :

- Si vous avez besoin que je fasse quoi que ce soit, n’hésitez surtout pas Docteur Bailey !

Quelques uns de ses compères avaient raison. C’était une forte tête. D’un certain coté elle appréciait cette forte tête. Miranda adorait les internes comme eux, qui lui donnaient l’impression d’en avoir dans le ventre. Mais d’un autre côté elle assimilait cela à du léchage de bottes.

- Je te conseillerais juste d’éviter de trop me lécher les bottes si tu tiens à continuer avec moi. Donc le cas sur lequel j’aimerais que tu travailles avec moi sur ce patient, Mr Lopez. Ce jeune garçon présente une tumeur dans le ventre. Mais ce n’est pas une tumeur comme les autres. Comme tu le verras sur ce scanner, la tumeur touche l’estomac, le pancréas et le foie en même temps. J’aimerais avoir ton avis sur la marche à suivre. Après nous irons l’annoncer au patient en personne et je te laisserais mener l’entretien.

- C’est bien trop tôt pour toi de savoir qu’elle spécialité choisir,

Sur ce fait, Mathew était bien d’accord avec le Docteur Bailey. Le jeune homme n’était qu’interne que depuis quelques jours. Il ne pouvait en aucun cas savoir qu’elle serait sa spécialité. Bien sur, tout le monde avait toujours une envie par rapport à une spécialité. Certains préférait la néo-natalité, la neurochirurgie … Bref, avec les différentes recherches qu’il avait fait, Mathew était plus attiré pour le moment par la cardio. Bien su, il n’avait pas eu vraiment l’occasion d’être dans ce service. Peut-être que finalement quelque chose d’autre finirait par l’attirer.

- Mais je pense en effet que ce cas pourrait être fort intéressant pour toi. Habituellement je garde les cas les plus intéressants qui me concernent pour moi, mais cette fois ci je vais partager. Au moins pour jauger ton talent donc certains me vantent les mérites.

Le jeune homme était de plus en plus intéressé par ce que le Docteur Bailey disait. Alors comme cela, elle avait un cas intéressant et elle avait accepté de mettre Mathew sur le cas. Peut-être que le tyran n’en était finalement pas un. Dans tout les cas, le jeune homme était flatté d’avoir était choisi pour ses talents. Il était vrai que le jeune homme avait fait beaucoup d’effort pour qu’on ne le prenne pas pour ce pauvre interne incapable. Bien sur, il fallait qu’il continue ses efforts. Et puis ses écarts de comportements pour avoir raison de lui un jour ou l’autre. Mathew avait bien confiance en lui et pouvait aller à l’encontre des règles établis.
Le Docteur Bailey avait beau être petite, elle semblait avoir également un fort caractère. Cela plaisait assez au jeune interne qui préférait nettement plus les gens comme cela. Il était vrai que les personnes sans autorité étaient plutôt marrantes à torturer mais c’était sans doute avec les gens comme Bailey qu’on apprenait le plus.

- Je te conseillerais juste d’éviter de trop me lécher les bottes si tu tiens à continuer avec moi.

Mathew esquissa un sourire. Cette femme était phénoménale. Elle arrivait visiblement à lire comme dans un livre ouvert dans les internes. Plutôt douée. En effet, le jeune homme avait bien essayé de lui lécher les bottes. Après tout, si cela aurait marchait, il l’aurait eu dans la poche. Maintenant, ce sera un peu plus compliqué mais tant pis, il y aurait plus d’action.

- Donc le cas sur lequel j’aimerais que tu travailles avec moi sur ce patient, Mr Lopez. Ce jeune garçon présente une tumeur dans le ventre. Mais ce n’est pas une tumeur comme les autres. Comme tu le verras sur ce scanner, la tumeur touche l’estomac, le pancréas et le foie en même temps. J’aimerais avoir ton avis sur la marche à suivre. Après nous irons l’annoncer au patient en personne et je te laisserais mener l’entretien.

Un patient avec un cancer aussi étendue était vraiment intéressant. Le jeune homme n’aurait pas rêvé mieux comme cas. Sa tumeur était énorme, visiblement. Le Docteur Bailey avait bien intéressé le jeune homme en parlant de cela. Il trouvait également cela étrange. Le cancer de l’estomac touchait souvent des personnes de plus de cinquante ans et ce garçon semblait jeune vu la description du Docteur Bailey.

- Le cancer est visiblement très avancé … On pourrait lui faire une chirurgie plus étendue en retirant l’estomac, le pancréas et une partie du foie mais le patient est jeune et en effectuant cette opération, on lui retirerait toutes ses chances de vivre normalement …

Le jeune homme ne parlait pas vraiment au Docteur Bailey, il réfléchissait plus à voix haute. Il cherchait un moyen de traiter le cancer de ce jeune homme sans le priver de vivre normalement. Cela serait surement assez compliqué …

- Et si … Et si on retirait toutes les lésions visibles du cancer et qu’on lui faisait une chimio-hyperthermie intra-péritonéale ?

Le jeune homme se demandait si cette opération était possible sur le cancer de Mr Lopez. Après tout, le jeune homme n’avait pas vu sa tumeur et était donc excusable si cela s’avèrent être impossible.
Bref, le jeune homme avait hâte de lire le dossier, de voir les différents scans. Mathew était comme un gamin devant une boite de chocolats. Il résistait avec l’envie d’en manger un. Mathew releva les yeux vers le Docteur Bailey.